«L’HUILE DE NOS SERPENTS»
La distribution des bouquins de l’Huile de nos serpents commence dans quelques jours! En attendant, la version ebook est disponible, en français seulement.

VERSION NUMÉRIQUE (EBOOK)
août 9, 2018

La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941

Même si une grande part de la population veut bien admettre que l'histoire est écrite par ceux qui gagnent les guerres, les gens refusent généralement de la remettre en question et choisissent plutôt d’accepter que l’éducation contrôlée par le gouvernement et le contenu médiatique soient garants de la réalité de notre passé. Or, il faut toujours garder bien en tête que notre Seconde Guerre mondiale fut rédigée par des historiens américains et occidentaux ayant charrié au fil du temps une idée profondément subjective de la réalité. Ironiquement, leur torsion systématique de l’histoire en fait un sujet d’étude toujours aussi vivant aujourd’hui, puisque l’incompréhension globale des objectifs de la Seconde Guerre mondiale permet à un chercheur en juillet 2018 de résoudre un évènement comme le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre le 10 mai 1941, ce voyage étrange et volontairement enveloppé de mystère pendant 77 ans. Sa complexité et ses énormes ramifications historiques en font l’énigme la plus intrigante que nous a laissé la plus terrible guerre de l’histoire humaine. Si la signification de cet évènement ne dissimulait pas tellement d’informations vitales, le gouvernement britannique aurait révélé il y a fort longtemps ses documents confidentiels sur le sujet. Parce que l’atterrissage de Hess en Angleterre n’est pas qu’un simple conte d’espionnage de guerre, il est en réalité au cœur de la direction de notre monde. Et Rudolf le savait très bien. Lors de son arrestation, il a d’abord affirmé qu’il s’appelait Alfred Horn, puis après son transfert entre les mains de l’armée britannique, il a finalement révélé son vrai nom et a ajouté: « Je suis venu pour sauver l’humanité ».

Que s'est il vraiment passé?

Adolf Hitler and Rudolf Hess around 1934
Adolf Hitler et Rudolf Hess autour de 1934

En 1941, Rudolf Hess venait d’être confirmé par Hitler comme le numéro trois dans la hiérarchie du Troisième Reich et portait même le titre de Député Führer. Hess avait été parmi les premiers à suivre Hitler dans sa direction du Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei. Il avait participé au Putsch échoué de Munich en 1924 qui l’avait envoyé en compagnie de son chef bien-aimé à la prison de Landsberg, où ils écrivirent ensemble Mein Kampf (Mon Combat), , soit le mode d’emploi hitlérien pour l’avenir de l’Allemagne et du reste de l’Europe. On peut affirmer sans se tromper que Rudolf fut le plus fidèle et loyal ami d’Adolf. Par conséquent, le parachutage de ce Nazi de très haut rang en Angleterre au milieu de la Seconde Guerre mondiale ne doit pas être pris à la légère en aucune circonstance. Hess portait un message de la plus haute importance qui ne pouvait être transmis par une ligne téléphonique, un télégramme ou toute autre forme de communication susceptible d’être interceptée par une agence de renseignement, qui étaient toutes en alerte 24 heures sur 24, partout en Europe en 1941.

L’histoire «officielle» a dû créer un récit bien ficelé pour cacher le véritable objectif de cette mission. Donc, il raconte que Rudolf Hess a réquisitionné un Messerschmitt Bf 110, a appris à piloter l’avion en quelques semaines, puis s’est envolé seul en Angleterre, esquivant la plupart des radars en volant à très basse altitude et en contournant vers l’Écosse, puis fut repéré par la DCA et a sauté de son avion en parachute, pour ensuite se voir arrêté par la police britannique. Déjà, certains ont contesté cette version du vol en disant, entre autre, que Hess ne pilotait pas l’avion duquel il sauta, et même que l’avion fut escorté par la Royal Air Force lors de la dernière étape du vol, puisque Hess était attendu par quelques initiés. Quoi qu’il en soit de ce premier acte, le fait est qu’il atterrit avec une cheville endolorie sur le sol britannique le 10 mai 1941. Et c’est ici que l’intrigue s’épaissit en conjonctions puisque à partir de ce moment, toutes les autorités alliées de l’époque jugèrent que le contenu de la mission ne serait pas révélé au public. En fait, si il n’était pas tombé sur une ferme à 10 miles de sa cible initiale sur le domaine du Duc de Hamilton, nous n’aurions même jamais entendu parler de cet évènement.

Beaucoup d’historiens et de journalistes se sont penchés au-dessus la table comme s’ils faisaient face à un puzzle, essayant d’adapter les pièces pour donner un sens au voyage de Hess en Angleterre. Si vous êtes parmi les rares personnes qui s’intéressent toujours à l’histoire et que vous cherchez des informations à ce sujet, Wikipédia et plusieurs autres récits grand public reflètent vaguement ce que nous apprenons dans les écoles. Une explication dit simplement que Hess est soudainement devenu fou et essayait d’échapper au triste destin de l’Allemagne. D’autres prétendent que Hess cherchait à regagner la faveur effritée d’Hitler, en négociant une trêve avec l’Angleterre de sa propre initiative. Il y a aussi cette théorie grandiloquente selon laquelle Hess voulait utiliser la monarchie britannique pour évincer Churchill du pouvoir. Différentes autres théories vont jusqu’à la version la plus populaire d’une mission officielle ordonnée par Hitler qui devait négocier la paix avec l’Angleterre avant d’attaquer l’Union Soviétique le mois suivant, soit le 22 juin 1941. Dans presque toutes les théories, les historiens s’accordent pour dire que Hess avait choisi de rencontrer le duc de Hamilton, un membre influent de l'Association de la camaraderie Anglo-Allemande, car il existe des preuves accablantes que la famille royale était plutôt favorable aux Nazis et voulait la paix avec l’Allemagne, contrairement à Churchill qui posait comme le grand bourreau des Nazis. La plupart des théories affirment que ni le Duc de Hamilton, ni Churchill, ni quiconque occupant une position de premier plan n’accepta de rencontrer Hess, qui fut envoyé derrière les barreaux après avoir dit ce qu’il avait à dire. Et peu importe le message qu’il portait, Hess l’avait déjà oublié face aux juges de Nuremberg après la guerre, puisqu’une amnésie opportune s’empara de son cerveau soudainement défaillant.

Si n’importe laquelle des théories ci-dessus mentionnées contenait quelque vérité, Hess n’aurait jamais souffert d’amnésie, car elles portent toutes leur bonne part de rectitude politique et le gouvernement britannique n’aurait aucune raison de cacher les archives de Hess. En fait, n’importe laquelle de ces versions est parfaitement acceptable et serait rendue publique, puisqu’elles sont devenues au fil du temps différentes explications du voyage de Hess, même dans nos manuels d’histoire. Mais les racines de la plupart des théories ne tiennent sur aucun terreau logique, puisque c’est l’Allemagne qui attaquait l’Angleterre et non l’inverse. Par conséquent, si Hess cherchait vraiment une trêve, il n’avait qu’à parler à Hitler. Et si Adolf lui-même voulait la paix avec l’Angleterre, il n’avait qu’à arrêter ses attaques. Et s’il ressentait tout de même l’urgence de négocier, il n’y avait aucune raison d’y envoyer le numéro Trois du parti dans une mission aussi risquée.

Cette soudaine amnésie de Nuremberg pourrait expliquer que Hess soit mort à 93 ans en mangeant steaks et homards quotidiens, en jardinant des fleurs et en regardant la télévision dans la prison confortable et dorée de Spandau en Allemagne, au lieu de partager le destin de la plupart de ses compatriotes nazis morts au bout d’une corde à la fin des procès de Nuremberg en 1946. Là encore, le nuage de mystère autour de Hess a créé une aura de doute sur sa mort officielle par suicide, que plusieurs jurent fut le meurtre d’un ainé invalide qui en savait trop et confesserait après sa libération.

Defendants At Nuremberg Trials
01 janvier 1946, Nuremberg, Allemagne – Les accusés aux procès nazis de Nuremberg. Les photos de la première rangée sont : Hermann Goering, Rudolf Hess, Joachim Von Ribbentrop, Wilhelm Keitel et Ernst Kaltenbrunner. Dans la rangée arrière sont : Karl Doenitz, Erich Raeder, Baldur von Schirach et Fritz Sauckel.

Eh bien, la vérité à propos de Hess en Angleterre est tellement plus intéressante que tout ce qui est mentionné ci-dessus et c’est la clé maitresse pour la compréhension des véritables enjeux et objectifs de la Seconde Guerre mondiale, cachée sous les ombres obscures d’une énigme historique vaguement absurde. Et sa mission était si importante que nous pouvons maintenant pleinement apprécier pourquoi un fonctionnaire nazi d’un rang si élevé reçut l’ordre de l’exécuter.

Spéculation historique

Pour confronter l’éventail des récits que notre histoire officielle propose et devant être remis en question, notamment dans le cas d’un évènement qui s’est déroulé il y a 77 ans, les chercheurs indépendants doivent d’abord s’appuyer sur l’analyse logique et la spéculation, faute d’accès à une précieuse documentation gardée derrière des voutes verrouillées pour des raisons de sécurité nationale. Dans le cas du voyage de Rudolf Hess en Angleterre, absolument tout fut sujet à des spéculations dès le début, car aucune raison ou explication officielle ne fut jamais offerte par les autorités britanniques. Chacune des théories acceptée au fil du temps fut brodée de pure spéculation et n’a aucune substance tangible pour la justifier. Certaines sont des articles écrits par des journalistes de l’époque qui prétendaient avoir des informations privilégiées d’initiés, ce qui évidemment ne put jamais être vérifié, alors que d’autres explications s’appuient sur des informations inventées et fausses. L’exemple d’une prétendue lettre écrite par Hess qu’il aurait laissée pour Hitler, expliquant qu’il effectuait ce voyage de son propre chef, doit être classé avec le reste de la propagande, en raison d’un rapport de 28 pages découvert par Matthias Uhl de l’Institut historique allemand de Moscou dans les Archives nationales de la Fédération de Russie(1). Le document rédigé à la main en février 1948 par l’adjudant de Hess, Karlheinz Pintsch, qui fut témoin de la réaction d’Hitler lorsqu’il apprit que son vice-Führer avait sauté en Angleterre, raconte qu’Hitler n’était pas le moindrement surpris, ni fâché, et que par conséquent, comprenanit parfaitement le plan.Ainsi, toute une série de théories peut être balayée du revers de la main, puisque Hitler avait vraisemblablement ordonné lui-même cette mission. Il est judicieux de noter ici que plusieurs théories ne sont valables qu’en apparence parce qu’elles choisissent d’ignorer certains faits établis, ce qui est souvent le motus operendi de nos médias traditionnels.

Nous devons comprendre qu’une seule théorie soit juste, mais aussi accepter que cette théorie n’aura pas beaucoup de preuves tangibles pour la soutenir jusqu’à ce que des documents secrets soient rendus publics. Par conséquent, l’objectif est de trouver la plus probable. Nous devons ainsi nous appuyer sur l’analyse logique, mais par-dessus tout, les preuves circonstancielles pourraient jeter un rayon de lumière magique et révéler la vérité. Je vais donc regarder de près: plus probable. We have to rely on logical analysis, but above everything, circumstantial evidence might shed a magical ray of light and reveal the truth. I will apply this system on:

(A) L’importance de Hess dans la hiérarchie et la volonté de garder sa mission secrète au reste du monde.

(B) Le calendrier des évènements de la Seconde Guerre mondiale: ce qui s’est passé avant et après, et l’impact de la mission sur le comportement des différentes nations.

Par cette méthode, je suis arrivé à une conclusion définitive qui n’a jamais été verbalisée auparavant. En fait, personne n’était même proche de la vérité. Mais c’est la seule théorie qui passe toutes les épreuves contre-interrogatoires circonstancielles. Dès le départ, l’initiative d’une mission secrète pour un Nazi aussi important, en dehors des canaux conventionnels de communication, soulève une question cruciale: pourquoi l’Allemagne voulait-elle cacher cette rencontre au reste du monde?

Le contexte

Une petite mise en contexte est indispensable pour parfaitement saisir le message que portait Rudolf. Les travaux étonnants de chercheurs réputés tels qu’ Antony Sutton et Charles Higham sont essentiels pour définir le contexte historique réel entourant la création de la machine de guerre nazie. Quand en 1933 Hitler accéda à la chancellerie du Reichstag, l’Allemagne se trouvait financièrement dans les limbes. Pire, la nation était dans les égouts des limbes. Elle devait des dizaines de milliards de dollars en réparations pour la Première Guerre mondiale, et son incapacité à rencontrer les exigences avait provoqué une crise inflationniste à l’échelle gargantuesque en 1923, qui réduisit la monnaie à 1/500 milliardième de sa valeur initiale. Pour aggraver les choses, le pays a souffert comme les autres du Crash mondial de 1929. Alors comment l’Allemagne pourrait-elle arriver à éradiquer le chômage endémique et créer la machine militaire la plus redoutable que le monde ait jamais vue en seulement 6 ans? La sur-réussite est une expression sous-évaluée quand il s’agit d’expliquer le Miracle Allemand des années ’30.

Le premier outil requis dans notre coffre d’enquêteur historique est d’admettre le fait très documenté que la Banque d’Angleterre, sous le contrôle de la famille Rothschild, avait été impliquée dans le financement des Nazis. C’était devenu une procédure courante pour la riche famille bancaire européenne de financer ennemis comme alliés, afin de faire des profits des deux côtés des guerres depuis Napoléon. L’empereur français autoproclamé du début du 19ème siècle avait jadis été engagé comme mandataire par Rothschild qui voulait imposer ses banques centrales privées dans les pays à conquérir. Ainsi, les héritiers de la famille Rothschild ont reconnu en Hitler leur prochain Napoléon, qui pourrait soumettre les empires coloniaux mineurs rivaux comme la Belgique, les Pays-Bas et la France, ainsi que détruire la puissante URSS, afin de prendre seuls les rênes du Nouvel Ordre Mondial (4). Bien que le Nouvel Ordre Mondial résonne comme une théorie de la conspiration suralimentée, il s’agit en fait d’un concept indiscutable et relativement simpliste. handful of bankers. Even though the Nouvel ordre mondial sounds like a supercharged conspiracy theory, it’s an indisputable and quite simple concept.

Même si la tristement célèbre Banque d’Angleterre a beaucoup aidé le Führer, la majeure partie de l’argent qui inonda l’Allemagne entre 1933 et 1939 n’est pas venue d’Angleterre, mais des États-Unis. Pas du gouvernement américain comme tel, mais plus spécifiquement des banquiers et industriels américains. Grâce à des programmes de blanchiment d’argent, mais aussi via la Banque des Règlements Internationaux nouvellement fondée et à travers des coentreprises d’investissements en Allemagne avec leurs sociétés telles que Standard Oil, GM, Ford, ITT, General Electric ou IBM; les milliardaires Rockefeller, Morgan, Harriman, DuPont, Ford et quelques autres furent les principaux responsables de ce qui est connu comme le Miracle Allemend, qui ressemble plus à un Rêve Américain!Grâce aux investissements britanniques et surtout américains, l’Allemagne nazie est passée du pays le plus pauvre d’Europe à la 2ème économie mondiale. Même si l’éducation ne vous en dévoilera rien, l’aide massive que Hitler a reçue de l’Occident n’est jamais contestée puisqu’elle fut exposée dans de nombreuses enquêtes américaines, comités sénatoriaux et procès civils basés sur la loi l'Acte des Échanges commerciaux avec les ennemis , ajustée par le président Roosevelt en 1933, mais dans presque tous les cas, les verdicts sont toujours venus après l’explication habituelle « nous ne savions pas ce que Hitler allait faire après ». Comme si Mein Kampf, publié en 1925, n’avait pas été assez clair à ce sujet.

La guerre

Tout baignait dans l’huile pour l’Angleterre au départ. Hitler remplit rapidement le mandat qu’il avait en tête de son agenda en envahissant le trio colonial des Pays-Bas-Belgique-France en un mois et demi. Le commandement britannique fut lamentable de complicité dans le succès fulgurant de la Wehrmacht. Les quatre pays «alliés» comptaient ensemble 149 divisions, soit 2 900 000 hommes, tandis que la Wehrmacht comptait 2 750 000 hommes répartis dans 137 divisions. Les alliés avaient plus de canons, plus de chars, plus de munitions, mais la France a abandonné en un mois! L’histoire a essayé d’expliquer cette défaite cinglante par un imparable blitzkrieg allemand, mais ce blitz avançait à 15 kms/heure, quand il bougeait. Ça donnait amplement de temps pour viser à ce rythme de jogging. L’historien russe Nikolay Starikov a étudié en détail ce qui s’est passé sur le terrain pour débusquer les indices expliquant la défaite rapide de la France en juin 1940, qui peut être résumée très simplement avec la transparence du cristal: Churchill a trahi la France et a délibérément fait avorter le plan de défense du général français Weygan. Ce fait indéniable démontre la trahison dont est capable une nation assoiffée de pouvoir pour détruire ses plus grands alliés. Mais Hitler devait encore récompenser Churchill pour sa grande aide dans la conquête de la France, alors il ferma les yeux sur l’évacuation de l’armée britannique à Dunkerque que l’histoire veut nous faire avaler comme une « erreur stratégique » d’Hitler. La réalité explique plusieurs évènements plutôt mystérieux de la guerre qui ne trouvent souvent que des justifications boiteuses dans nos livres; un autre fait inexplicable fut l’attaque vicieuse de la marine britannique sur la flotte française en juillet 1940, officiellement pour éviter que les navires ne tombent aux mains des Allemands. Il s’est avéré que c’était en réalité une victoire très positive pour achever la destruction de l’empire colonial français, tout comme le furent les opérations du Japon, aussi financé par les Rothschild, qui évinçaient les Français de l’Indochine au même moment. Du point de vue britannique, le pit-bull de la Wehrmacht quitterait ensuite la France et sauterait à la gorge de l’URSS.

Contre les attentes de Churchill, les prochains mois furent consacrés à la bataille d’Angleterre qui débuta par une invasion allemande des iles anglo-normandes de La Manche, et l’aviation allemande a commencé son bombardement de l’Angleterre. Churchill était vicieux, mais il n’était pas bête au point de ne pas comprendre que le Führer avait cessé de travailler pour lui. La défense de la RAF ralentit définitivement tout avantage que la Luftwaffe pourrait gagner dans les cieux britanniques et après les terribles bombardements mutuels de Londres et Berlin, l’Allemagne décida le 12 octobre 1940 de reporter son opération Lion de Mer destinée à envahir l’Angleterre avec des troupes terrestres. Il semblait que l’Allemagne et l’Angleterre étaient dans une impasse à l’hiver 1940-1941.

Si vous avez des notions de l’histoire officielle, vous penseriez comme moi que l’attaque d’Hitler contre de grands alliés comme la France et l’Angleterre aurait dû motiver les États-Unis à entrer immédiatement en guerre, mais non. Pas du tout. Le président Roosevelt a même déclaré le 30 octobre 1940 que «ses garçons n’iraient pas à la guerre». Cette position demeurerait longtemps inflexible et aucune décision, sanction ou action ne serait prise avant le printemps de 1941 en ce sens.

Donc, le théâtre de la guerre s’est déplacé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient pour l’hiver, où les gens pouvaient s’entretuer et se mutiler sous un climat plus doux et agréable. Avec la fonte des glaces et des neiges au printemps de 1941, Hitler faisait face à deux options très distinctes: lancer Lion de Mer et envahir l’Angleterre, ou lancer Lion de Mer and invade England, or leave the West in peace and launch Barberousse contre l’Union Soviétique. Les deux étaient des opérations majeures qui ne pouvaient pas être soutenues simultanément par l’Allemagne, et Hitler devait faire un choix. Il savait que l’invasion de l’Angleterre frapperait mortellement l’influence de la famille Rothschild sur la planète et paverait la voie à Wall Street pour gouverner le monde à volonté.

Eh bien mes amis, c’est à ce moment précis que Rudolf Hess fut parachuté en Angleterre, le 10 mai 1941. Sans aucune forme de spéculation, il apparait très clairement que le Führer ne voulait pas prendre seul cette décision, et qu’il ne voulait pas que le reste du monde prenne connaissance de son dilemme secret.

La proposition

Selon un article publié en mai 1943 par le magazine American Mercury (6), voici ce que le Führer a proposé à l’Angleterre via Rudolf Hess: American Mercury, here’s what the Führer proposed to England through Rudolf Hess:

Hitler a offert la cessation totale de la guerre en Occident. L’Allemagne évacuerait toute la France sauf l’Alsace et la Lorraine, qui resteraient allemandes. Il évacuerait la Hollande et la Belgique, conservant le Luxembourg. Il évacuerait la Norvège et le Danemark. En bref, Hitler a offert de se retirer de l’Europe occidentale, sauf pour les deux provinces françaises et le Luxembourg [le Luxembourg n’a jamais été une province française, mais un état indépendant d’origine ethniquement allemande], en contrepartie duquel la Grande-Bretagne accepterait une attitude de neutralité bienveillante envers l’Allemagne alors qu’elle déployait ses projets en Europe de l’Est. En outre, le Führer était prêt à se retirer de la Yougoslavie et de la Grèce. Les troupes allemandes seraient évacuées de la Méditerranée en général et Hitler utiliserait ses bons offices pour organiser un règlement du conflit méditerranéen entre la Grande-Bretagne et l’Italie. Aucun pays belligérant ou neutre n’aurait le droit d’exiger des réparations de la part d’un autre pays, a-t-il précisé.

Bref, l’Allemagne voulait être un partenaire dans le Nouvel Ordre Mondial en s’occupant de l’Europe de l’Est. L’article d’American Mercury notait que ces conditions très vraisemblables furent rapidement rejetées par Churchill puisque aucune ne fut jamais appliquée, mais en réalité, elles étaient destinées à être appliquées après la guerre, après la destruction de l’URSS par l’Allemagne. Mais l’Armée Rouge avait d’autres projets d’avenir, bien entendu.

Il n’y a aucun doute que nous soyons ici dans la profonde spéculation concernant la proposition précise de Hess à l’Angleterre, mais ce n’était pas là le point principal de sa mission. Et peu importe les conditions exactes qui furent discutées, ce qui devait arriver ensuite dissipe tout nuage de mystère, qu’il soit mince ou épais.

La réalité déplaisante

Dans une réunion secrète à bord du USS Augusta le 14 août 1940, Churchill a demandé à Roosevelt d’entrer en guerre, mais le Président américain a catégoriquement refusé de discuter le sujet. Dans les faits, aucune action concrète n’avait encore été prise, outre la demande de préparer et organiser l’armée américaine, ce qui n’aurait pu contrer ni affecter l’invasion de l’Angleterre, qu’elle ait eut lieu à la mi-septembre 1940 telle que prévue à l’origine, ou même au printemps de 1941. Ainsi, le calendrier des évènements de la guerre devient bourré de preuves circonstancielles démontrant la véritable mission de Hess en Angleterre. Franklin Roosevelt, qui avait promis de ne jamais s’impliquer dans la Seconde Guerre mondiale quelques mois plus tôt, a renversé sa politique étrangère du jour au lendemain, comme le Dr Jekyll devient M. Hyde, quelques jours seulement après que Hess pose son pied endolori sur le sol écossais.

  • 14 juin – 34 jours après l’évènement Hess: Tous les actifs allemands et italiens aux États-Unis sont gelés.
  • 16 juin- 36 jours après Hess: Tous les consulats allemands et italiens aux États-Unis sont fermés et leurs états-majors doivent quitter le pays avant le 10 juillet.

Selon vous, qu’est-ce qui aurait pu déclencher une aussi forte réaction américaine contre l’Allemagne entre le 10 mai et le 14 juin? Eh bien, le 21 mai (11 jours après Hess), il y eut aussi le naufrage du navire marchand américain Robin Moore par un sous-marin allemand, qui pourrait être l’opération sous faux-drapeau la plus sous-estimée de la Mère patrie des faux-drapeaux. La dernière chose que voulait l’Allemagne était de couler les bateaux marchands de leurs bailleurs de fonds originaux qu’ils venaient à peine de trahir. Comme dans toutes les opérations sous faux-drapeau déjà connues, une foule de détails étranges entourent cette première attaque d’un navire américain par l’Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale: le navire marchand n’était accompagné d’aucune escorte de la marine militaire; le commandant du U-Boat avait la liste détaillée du contenu à bord du Robin Moor; on fit évacuer le bateau avant de le torpiller; de nombreux témoins et passagers ont été interdits de parler. L’incident a surpris tout le pays et le président Roosevelt a annoncé une «urgence nationale illimitée».

  • 22 juin: L’Allemagne lance l’opération Barberousse contre l’Union Soviétique.
  • 26 juin: En réponse à l’occupation japonaise de l’Indochine française, le président Roosevelt ordonne la saisie de tous les actifs japonais aux États-Unis.
  • 1er août: Les États-Unis annoncent un embargo pétrolier contre le Japon, en raison de son occupation de Saigon au Vietnam.

Et ainsi de suite. Les États-Unis furent d’abord en colère contre l’Allemagne, puis ils imposèrent des sanctions et des décisions pour piquer le Japon jusqu’à ce qu’il bombarde Pearl Harbor sept mois plus tard. Même si les États-Unis sont entrés en guerre en décembre 1941, ils n’ont affronté que le Japon pendant 10 longs mois, en laissant les Nazis faire un maximum de destruction en URSS avant que les deux pays ne s’affrontent enfin en Afrique du Nord, en novembre 1942. Soit quelques semaines après que toute la planète comprenne que l’Armée Rouge écraserait la Wehrmacht à Stalingrad, ce qui fut le début de la fin du Troisième Reich qui n’avait plus que 2 ans à vivre.

Tous ces faits historiques réduisent la spéculation à ceci: comme rien d’autre n’est arrivé en mai 1941, est-ce que c’est le parachutage de Hess en Angleterre ou le coulage d’un navire marchand évacué qui a déclenché ce formidable virage de la politique américaine à propos de la guerre? Si vous croyez que c’est l’histoire bizarre de l’échouage du Robin Moor, il faut aussi croire que c’était là une meilleure raison pour les USA d’entrer en guerre que la destruction de ses plus proches alliés par les Nazis qui n’avait déclenché aucune réaction à l’automne 1940. Alors comment comprendre cette soudaine urgence d’entrer en guerre pour les États-Unis au printemps 1941, maintenant que l’Allemagne avait laissé l’Europe de l’ouest pour se tourner vers l’Union Soviétique? Ainsi, la mission de Hess génère un indiscutable moment de lucidité à propos de la Deuxième guerre mondiale.

Plutôt qu’un grand mystère, le parachutage de Hess est bien davantage une explication sur la réalité historique qui transpire de la manière la plus évidente, grâce au virage à 180 degrés de la politique américaine au lendemain de l’évènement. Parce que l’histoire a été écrite par ceux qui ont gagné la guerre, ce qu’elle ne mentionnera jamais, c’est que les deux alliés Anglo-saxons avaient des raisons totalement différentes pour le financement des plans diaboliques d’Adolf. Pour sa part, l’Angleterre voulait détruire tous les empires coloniaux mineurs et l’URSS pour consolider le sien et aussi déporter tous les Juifs européens en Palestine pour enfin honorer la Résolution Balfour de 1917 et créer Israël, mais les objectifs des banques américaines n’étaient certainement pas les mêmes que ceux de la Banque d’Angleterre. En fait, l’un d’eux était diamétralement opposé: elles voulaient par-dessus tout qu’Hitler écrase l’Empire colonial britannique pour assumer seuls le rôle des dirigeants hégémoniques du Nouvel Ordre Mondial. Réduit à une formule beaucoup plus simple, les banquiers américains cherchaient à remplacer les Rothschild. En envahissant l’Angleterre et particulièrement la Cité de Londres, cette toute partie de la capitale qui est en réalité un état indépendant, Hitler aurait écrasé l’empire Rothschild. La Cité de Londres était alors le centre financier mondial et le quartier le plus riche de la planète, qui abrite la Banque d’Angleterre, la Lloyd’s of London, la Bourse de Londres et toutes les banques anglaises.Tout indique que les banquiers américains avaient donc armé Hitler jusqu’aux dents pour envoyer une flèche directement au coeur financier de l’Empire colonial britannique.

À l’encontre de tout ce qu’on nous a enseigné à l’école, la Seconde Guerre mondiale est dans son essence un triangle de hautes trahisons entre les grands alliés dans leur quête de domination économique et politique mondiale, et leur armée par procuration, les Nazis. Comme l’histoire se répète constamment, la guerre en Syrie est une copie-carbone de le Deuxième Guerre mondiale, où Daesh joue le rôle des Nazis, et avec la même coalition occidentale qui a dû intervenir directement lorsque leur armée par procuration s’est mise à défaillir contre, encore une fois, les Russes.

Est-ce trop spéculatif à votre gout? Au contraire, toute autre version de l’histoire doit mettre de côté le sens véritable d’une pléthore de faits imprimés dans tous les manuels d’histoire, alors que celle-ci les explique et les relie tous entre eux. Poussons plus loin la logique analytique: demandez-vous simplement si le financement américain massif de l’Allemagne ne visait qu’à aider l’Angleterre dans sa quête de l’hégémonie mondiale, ou plutôt pour son propre bénéfice. Demandez-vous pourquoi les banquiers et les industriels américains auraient toléré que la Réserve Fédérale, la création monétaire et l’exploitation des ressources mondiales soient contrôlés par une famille bancaire européenne. Demandez-vous si Hitler n’était pas l’occasion parfaite de soumettre l’Empire britannique au profit de ceux qui cherchent le contrôle du monde. Et puis regardez la finalité: le plan américain a parfaitement fonctionné et serait confirmé en 1944 avec l’accord de Bretton-Woods, quand le monde décida que le dollar américain remplacerait la livre anglaise comme monnaie d’échange internationale. Le cancer Rothschild n’avait pas été complètement éradiqué, mais en libérant et conquérant les nations qu’ils parsemaient de bases militaires, les USA ont pris les rênes du New World Order. Au terme d’un siècle et demi d’un empire mondial s’étendant sur 17 000 000 miles carrés ou un tiers de la surface de la planète, l’Angleterre fut soudainement réduite à un satellite vassal américain en 1944. Rappelez-vous comment Roosevelt et Staline furent complices dans leur division du monde à la conférence de Yalta, pendant que Churchill ne faisait que les observer de la ligne de touche. L’analyse logique et les preuves circonstancielles font de cette théorie la plus probable à propos de la mission de Hess.

Un mission très claire

Le but de ce voyage mystérieux prend finalement tout son sens logique et la volonté de nous faire croire que Hess n’a jamais rencontré Churchill ou tout autre représentant des Rothschild dans un moment aussi important est absurde. Le Député Fûhrer avait sauté en Angleterre pour révéler ce que les banquiers américains exigeaient de l’Allemagne, en ajoutant que Hitler était prêt à les trahir sous certaines conditions. De toute évidence, Hitler pariait sur l’Empire britannique à long terme mais voulait dicter ses conditions à Churchill, soit une autre mauvaise évaluation de l’avenir par celui qui avait aussi proclamé que le Troisième Reich durerait 1000 ans.

L’Angleterre accepta, puisque l’Allemagne devait attaquer l’Union Soviétique le mois suivant. Si elle avait refusé, il n’y avait nul besoin de parachuter Goebbels à Boston, puisque la seule autre option était d’envahir l’Angleterre pour remplir son contrat avec ses bailleurs de fonds américains, avec les mêmes espoirs de partager leur version de l’hégémonie mondiale. Au cours des mois suivants, l’Allemagne et l’Angleterre ont continué de s’affronter, mais c’était surtout dans une optique de guerre pour profits. Détruire quelques villes, couler des navires au milieu de l’océan, faire sauter des tanks dans le désert, rien qui ne puisse être reconstruit ou ré-acheté, et surtout rien d’une grande importance stratégique. Encore une fois, les actions se sont vraiment envenimées entre les deux pays après Stalingrad, le point tournant militaire de la Seconde Guerre mondiale. war for profits. Destroy cities, sink ships in the middle of the ocean, blow up tanks in the desert, nothing that couldn’t be rebuilt or re-bought, and especially nothing of real strategic importance. And again, things only got serious between them after Stalingrad, the military turning point of WW2.

Dans un monde aussi normal et droit comme la plupart d’entre nous aimons l’imaginer, la paix entre l’Allemagne et l’Angleterre aurait été discutée dans un pays tiers, à travers une réunion officielle entre les deux gouvernements. Cependant, cette nouvelle théorie explique le fait, par ailleurs inexplicable, que l’Allemagne voulait garder cette mission dans un secret total aux yeux des États-Unis. Parce que Hess est tombé sur une ferme au creux de l’Écosse, ce fut au tour des États-Unis de comprendre que leur première armée par procuration majeure, les Nazis, ne travaillait plus pour eux et que s’ils espéraient un jour diriger le Nouvel Ordre Mondial, ils devaient entrer en guerre et aller le chercher eux-mêmes, rapidement.

Il est clair que cet énorme dilemme, sur le point de façonner notre monde jusqu’à aujourd’hui, ne pouvait pas être discuté sur une ligne téléphonique, ni écrit sur un rouleau que porterait un pigeon, et c’est pourquoi tous les documents concernant la mission de Hess sont toujours gardés bien secrets. Parce qu’ils démontrent à quel point les autorités de ces deux grands défenseurs moraux des droits de l’homme et de la démocratie peuvent être malfaisants et traitres, même l’un envers l’autre. Dévoiler les documents exposerait également l’étendue de leurs mensonges pour garder le peuple ignorant de l’histoire véritable, parce que la réalité déplaisante sur la mission de Rudolf change fondamentalement toute notre perception de la guerre et bien plus, du monde.

Conclusion

Lorsque Hitler a compris que toute la planète savait que Hess avait atterrit en Angleterre, il a paniqué et est devenu le premier à déclarer que son vieux complice était devenu fou et avait fuit l’Allemagne. Il a fallu de nombreuses années avant que Mme Hess puisse revoir son mari lorsqu’elle fut autorisée à lui rendre visite à Spandau pendant 30 minutes. Lorsqu’on lui a demandé si son mari était fou dans une interview filmée, elle répondit: « En lisant toutes les lettres qu’il m’a écrites au cours des années, je peux vous dire que si Rudolf est fou, je le suis aussi. »

La Seconde Guerre mondiale diviserait les première et deuxième parties du plan original du Nouvel Ordre Mondial établi en 1773 par Amshel Mayer Rothschild: l’Empire colonial Britannique fut remplacé par l’Empire Américain. Même plan de domination du monde, mais la famille Rothschild devrait maintenant le partager avec une poignée d’Illuminatis Yankees.

Quand Rudolf Hess dit qu’il était venu en Angleterre pour sauver l’humanité, parlait-il de la moindre domination maléfique que l’Empire britannique et l’Allemagne auraient gardé sur le monde, comparé au Big Brother totalitaire américain qui est maintenant notre réalité quotidienne?

Histoire, Médias
About Sylvain Laforest
Ayant travaillé en tant que réalisateur de documentaires télévisés pendant plus d'un quart de siècle, mais aussi en tant que journaliste pour les médias occidentaux et les médias alternatifs tels que RT-France - je suis dans une position unique pour comprendre la ligne de démarcation qui sépare la réalité de la propagande, qui sépare les mensonges de la vérité. Fatigué d'être censuré par différents intérêts et agendas, j'ai choisi de laisser le journalisme derrière moi pour garder un œil ouvert sur le monde. Maintenant, mes analyses sont totalement libres et indépendantes, avec l'objectivité maximale que je peux préserver. L'information est déjà polluée par les marionnettes serviles, notre monde n'a pas besoin d'une de plus.
One Comment
  1. Daavid Irving doit sûrement lire votre site. Il touche surtout le monde de Hitler et sn lieutenant Himmler, sans oublier Goebles.

    UIn dinache matin déjeunant chez les Frères de St-Viateur, rue …. je m’assoie avec undame venant d’Australie. Elle était à Montréal
    pour un festival du Film. Je lui demande si elle allait voir le film de David Irving. Elle me répond qu’elle n’était pas friante des amis des naziz.
    Je lui réponds que David Schiff, de New York avait pourtant prêté mais forte à Hiltler. La dame empoigna son assiette et changea de table sur
    le champ. Elle avait pourtant du bacon dans son assiette.

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